La transformation personnelle

Et l’honneur et la distinction de l’individu résident en ceci que, parmi les multitudes du globe, il devienne une source de bien social.

— ‘Abdu’l-Bahá

Les enseignements bahá’ís décrivent l’être humain comme intrinsèquement noble, doté d’une âme capable d’acquérir le savoir, de comprendre et de développer une union mystique avec son Créateur. Notre objectif en tant qu’être humain est de nous développer spirituellement grâce à une vie vouée au service d’autrui.

Chaque personne a la responsabilité de rechercher la vérité en toute indépendance. Bahá’u’lláh a insisté sur le fait que nous devrions acquérir la connaissance « de [nos] propres yeux et non par ceux des autres ». Nous avons tous la capacité de distinguer le vrai du faux.

Toutefois, dans ce processus, nous avons aussi besoin de l’aide d’autres personnes. Bahá’u’lláh a enseigné que tous doivent avoir accès à l’éducation, indépendamment de son statut social et de son origine. La connaissance joue un rôle central dans la vie des êtres humains, en améliorant leur condition et en favorisant le progrès social. Nous apprenons grâce à deux systèmes d’acquisition de connaissances, la science et la religion, qui, ensemble, décrivent divers aspects d’une même réalité.

‘Abdu’l-Bahá a déclaré que l’âme « peut découvrir la réalité des choses, comprendre les particularités des créatures et pénétrer les mystères des existences. Toutes ces sciences, ces connaissances, ces arts, ces merveilles, ces institutions, ces découvertes, ces entreprises proviennent des facultés de l’âme douée de raison ». Les capacités de l’âme sont renforcées par la prière, la méditation et des actes de service désintéressé pour le bien-être d’autrui.

La prière et la méditation nourrissent nos âmes et nous aident à être plus attentifs à la présence de Dieu dans nos vies. On trouve, dans les écrits bahá’ís, de nombreuses prières qui invitent à la méditation des vérités essentielles et mènent à une relation plus étroite avec Dieu. Ces prières nous invitent également à des moments de silence et de réflexion, lorsque nous nous tournons vers le Créateur. On récite également des prières lors d’activités communautaires, où elles renforcent les liens d’unité et aident chaque personne à voir sa vie comme faisant partie d’un tout.

Pour vivre une vie spirituelle, il ne suffit cependant pas de prier. ‘Abdu’l-Bahá a écrit : « Par la foi, nous entendons tout d’abord la connaissance consciente et, en second lieu, la pratique de bonnes actions. » [traduction non officielle] En tant qu’être humain, nous ne réalisons notre but qu’en agissant en conformité avec nos croyances, en participant activement à la vie de ceux qui nous entourent. Par exemple, pour être généreux, nous devons consacrer notre temps et nos ressources. Si l’on croit en la justice, il ne suffit pas de dire qu’on veut plus de justice ; il faut en fait œuvrer patiemment contre l’injustice. Le processus de transformation personnelle est donc intimement lié aux efforts consentis par chacun pour contribuer à l’amélioration du monde, et ce, dans sa famille, sa communauté et ses occupations.

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