Le développement communautaire

Le besoin suprême d’humanité est la coopération et la réciprocité [...]. Plus les liens de fraternité et de solidarité entre les hommes seront forts, plus le pouvoir de construction et d’exécution sera grand dans tous les domaines de l’activité humaine. [traduction non officielle]

— ‘Abdu’l-Bahá

Partout au Canada, des gens développent un modèle de vie communautaire qui correspond à la vision d’un monde meilleur que Bahá’u'lláh a exposée. C’est une vision dans laquelle tous ont un rôle à jouer : des gens de tous les âges et de tous les horizons ont l’objectif commun de promouvoir le bien-être et la prospérité de l’ensemble de la communauté. Ils sont déterminés à apprendre dans l’action, tout en s’efforçant d’intégrer la prière et le travail pour le bien-être collectif dans le cadre d’une vie sociale commune.

Une communauté forte et unie est ouverte à tous et tire sa force de la diversité de ses membres. « Ne considérez plus les hommes comme des étrangers », a écrit ‘Abdu’l-Bahá, « mais comme des amis, car l’amour et l’unité s’avèrent difficiles quand vous fixez votre regard sur la différence. […] Car chacune des créatures est un signe de Dieu, et ce fut par la grâce du Seigneur et par son pouvoir que chacune d’elles a vu le jour en ce monde ; c’est pourquoi elles sont toutes les membres d’une seule et même famille ; elles ne sont pas des étrangères, mais des amies, et doivent être traitées comme telles. »

L’approche bahá’íe du développement communautaire met un accent particulier sur le rôle des enfants et des jeunes qui sont le trésor les plus précieux d’une communauté, car ils représentent et préparent l’avenir. Bien que dans la cellule familiale les parents aient des responsabilités particulières envers les enfants, ceux-ci naissent au sein d’une communauté, et leur bien-être et leur développement moral concernent tous ses membres.

Les programmes bahá’ís destinés aux enfants et aux adolescents sont axés sur l’éducation morale et spirituelle, afin qu’ils deviennent conscients de leur noblesse innée et qu’ils développent leur capacité à contribuer de manière constructive au monde qui les entoure. Les cours sont généralement donnés par des jeunes plus âgés, désireux d’assumer la responsabilité de guider et d’accompagner les plus jeunes qu’eux dans la voie du service. Le contenu du programme est axé sur le développement des qualités spirituelles et sur leur mise en pratique dans la vie familiale et communautaire.

La vie communautaire comprend également des réunions régulières de prière qui renforcent le caractère spirituel de la communauté, ainsi que la célébration des Fêtes de dix-neuf jours et des jours saints. Le calendrier bahá’í comporte 19 mois de 19 jours, chaque mois débutant par une réunion de la communauté, appelée « Fête ». À chaque Fête, les bahá’ís ont l’occasion de prier ensemble, de discuter de divers sujets qui concernent la vie de la communauté et de fraterniser lors d’une partie consacrée aux échanges amicaux. Il y a neuf jours saints fériés importants durant l’année, lors desquels les bahá’ís suspendent leurs activités.

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